8 janvier 2009
Les Mains de Rosaline
[...] la porte d’entrée, restée ouverte dans la précipitation, se referma brutalement.
Une pulsation. Du feu glacé. De la glace brûlante. La peur indéfinissable qui jaillit dans ses veines le pressa à aller rouvrir la porte, qui resta fermée malgré les coups portés par ses épaules.
Il respirait à perdre haleine, non pas par l’effort, mais par l’angoisse qui l’envahissait de plus en plus.
Presque inconsciemment, il s’exclama entre deux souffles :
« Il y a quelqu’un ? ».
§
M.B.
Extrait de "Les mains de Rosaline"
-Rennes-
2003
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M